29 mars 2022
L’autisme, qui touche environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes en France d’après la Haute Autorité de Santé (HAS), est un trouble du développement du cerveau causé par la combinaison de plusieurs facteurs (génétique, prématurité, …). On parle aussi de trouble du spectre autistique car les manifestations peuvent être très variables, mais elles comportent à la fois des troubles des interactions sociales et des intérêts et activités restreints et répétitifs.
Parmi les prises en charge possibles, proposer l’accès à des jardins thérapeutiques notamment aux jeunes, leur permet de se sentir valorisés, leur procure des émotions communicatives, et apporte aussi un bien-être pour le personnel soignant et la famille, avec un effet apaisant qui se ressent dans toutes les relations.
Des ateliers de travail sur la mémoire autobiographique sont aussi précieux pour permettre aux jeunes de retrouver la richesse et le sens de leur mémoire et de la communiquer. Apprendre à partager leurs souvenirs à travers des mots ou des images peut les aider à rompre l’isolement qu’ils éprouvent parfois, par exemple dans leur famille, où ils n’ont pas mémorisé de la même manière les évènements communs qui constituent l’identité familiale.
Retrouvez ici les 2 articles correspondants rédigés par Françoise Nourrit-Poirette, rédactrice médicale au sein de notre équipe, pour l’Observatoire B2V des mémoires :
Des évènements seront organisés tout au long de la semaine en France à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui a lieu le 2 avril.
Cette journée est symbolisée par un ruban bleu. Pourquoi du bleu ? Car cette couleur est douce et apaisante, et semble appréciée des personnes autistes qui connaissent souvent des troubles sensoriels.